Renforcer les liens par le biais de l’appréciation, de l’apprentissage et des possibilités
Le 21 juin marque la Journée nationale des peuples autochtones. Dans toutes nos activités, nous célébrons le patrimoine et les cultures uniques des Premières nations, des Inuits et des Métis.
Présente dans les Maritimes, à Terre-Neuve-et-Labrador, dans l’Atlantique Nord et en Colombie-Britannique, Atlantic Towing Limited a noué des partenariats avec les communautés autochtones canadiennes d’un océan à l’autre. Ces relations sont fondées sur le respect mutuel, la coopération et l’appréciation des contributions essentielles que les peuples autochtones ont apportées et continuent d’apporter aux régions où nous vivons et travaillons.
Sur la côte Est, Atlantic Towing travaille avec l’Institut nautique Institute du Nova Scotia Community College (Port Hawkesbury, N.-É.) pour soutenir une nouvelle initiative fédérale passionnante visant à attirer davantage d’apprenants femmes et autochtones dans l’industrie maritime. Grâce au programme, les étudiantes et les étudiants autochtones peuvent demander la prise en charge de 90 % des coûts liés aux formations admissibles, au titre du Plan de protection des océans du Canada. Un élément clé est le programme des cadets d’Atlantic Towing qui offre des possibilités d’expérience aux étudiants intéressés par des carrières en mer.
Atlantic Towing continue de renforcer sa présence sur la côte Ouest du Canada. Depuis 2018, deux de ses navires de remorquage d’urgence travaillent avec la Garde côtière canadienne, patrouillent dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique et participent au Plan de protection des océans du Canada. Depuis cette date, l’entreprise collabore activement avec plusieurs collectivités des Premières nations côtières. En avril 2019, un certain nombre de nouveaux partenariats ont été annoncés : un accord de coentreprise entre Songhees Seafood & Steam et ESS-Compass Group Canada pour répondre aux besoins de restauration des vaisseaux; un contrat avec Salish Sea Industrial Services pour des services d’entretien des navires; et, un plan pour mettre en œuvre des programmes de formation culinaire et d’équipe à la passerelle pour les étudiants locaux avec le Camosun College.
Par ailleurs, en mars 2020, Atlantic Towing a annoncé un financement de près de 750 000 $ pour soutenir l’achat d’un nouveau simulateur maritime de pointe pour le Camosun College, un collège communautaire situé dans le Grand Victoria, qui compte environ 19 000 étudiants. Les fonds seront alloués sur une période de trois ans par Irving Shipbuilding, Inc., dans le cadre d’un accord négocié par Atlantic Towing. Cette amélioration permettra au Camosun College d’offrir une gamme plus large de formations et de développer un programme pour les cadets/équipes de passerelle, permettant ainsi d’accroître le nombre de professionnels de la marine entrant dans une industrie vitale.
Le Camosun College exerce ses activités à travers deux campus sur les territoires traditionnels des peuples Lekwungen et W̱SÁNEĆ sur l’île de Vancouver, et son Centre côtier, le Camosun Costal Centre, est situé sur le territoire de la Première nation des Songhees. La mise en place d’un programme d’équipe à la passerelle permettra aux cadets potentiels (autochtones et non autochtones) de rester sur l’île de Vancouver pour terminer leur formation. Actuellement, les étudiants intéressés par la navigation ou les services maritimes doivent quitter l’île pour bénéficier de la formation nécessaire.
« Grâce à nos partenariats avec plusieurs collectivités autochtones, nous avons constaté un accès accru à la formation et aux possibilités pour les adolescents et les jeunes adultes », a déclaré Gilles Gagnon, vice-président et directeur général d’Atlantic Towing. « Le secteur maritime a besoin d’eux. Il a besoin de personnes capables d’apporter des expériences et des perspectives diversifiées à l’industrie. Nous continuerons à travailler avec les communautés et les partenaires éducatifs locaux dans un effort continu pour protéger nos océans pour les générations à venir. »
Atlantic Towing, dont le siège social est situé à Saint John, au Nouveau-Brunswick, se spécialise dans la prestation d’un éventail de services maritimes, y compris des services de remorquage portuaire, de remorquage côtier, d’exploration pétrolière et gazière extracôtière et de soutien technique. L’entreprise a été reconnue par le gouvernement fédéral pour son engagement envers la diversité et l’inclusion, avec le Prix soulignant l’innovation en 2018 et le Prix de distinction sectorielle en 2019 dans le cadre des Prix de réalisation remis pour l’équité en emploi.
Résilience des collectivités dans le Nord canadien
Qu’il s’agisse des nations, des collectivités ou des individus, la capacité de faire face à l’adversité et d’y répondre constitue le dénominateur commun en matière de résilience. Le Dr Peter Kikkert, titulaire de la chaire d’Irving Shipbuilding en politique arctique à l’Université Saint-Francis-Xavier (StFX), et son partenaire de recherche, le Dr Whitney Lackenbauer, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’étude du Nord canadien à l’Université Trent, ont lancé un projet étudiant les contributions des Rangers canadiens et de la Garde côtière canadienne auxiliaire à la résilience des collectivités du Nord.
Le parrainage d’une chaire en politique arctique à StFX fait partie intégrante notre engagement envers une proposition de valeur visant à créer une industrie maritime durable dans le cadre de notre implication dans la Stratégie nationale de construction navale. Dans le cadre de ce programme, le chantier naval de Halifax construit actuellement la future flotte de combat navale du Canada. À ce jour, Irving Shipbuilding Inc. a engagé plus de 16 millions de dollars en investissements au titre de la proposition de valeur à travers le Canada.
L’objectif premier du programme des chaires de recherche est de générer des recherches novatrices sur les préoccupations évolutives du Canada en matière de sécurité dans l’Arctique et en mer. Cela revêt une importance particulière pour Irving Shipbuilding, entrepreneur principal de la nouvelle classe de navires canadiens de patrouille extracôtiers et de l’Arctique pour la Marine royale canadienne qui utilisera ces navires dans le Nord canadien pour les décennies à venir. La nomination du Dr Kikkert contribue à cet objectif en mettant l’accent sur la politique arctique, en particulier sur les questions relatives à la sûreté, à la sécurité, à la préparation et à l’intervention en cas d’urgence dans le Nord, ainsi que sur les relations avec les collectivités autochtones.
Les Rangers canadiens font partie de la Réserve des Forces armées canadiennes qui assure une présence militaire dans les régions nordiques, côtières et isolées du Canada. Étant donné l’ampleur de leur implication au niveau de la collectivité, les patrouilles des Rangers canadiens, ainsi que les unités auxiliaires de la Garde côtière, peuvent être associées à deux catégories principales ou composantes de la résilience : la résilience communautaire aux catastrophes et la résilience communautaire en général. La résilience communautaire aux catastrophes se concentre sur la manière dont les communautés atténuent, préparent et planifient les catastrophes, y répondent et s’en rétablissent au niveau local. La résilience communautaire concerne la capacité d’une communauté à faire face et à s’adapter aux changements environnementaux, sociaux et politiques, tout s’appuyant sur les ressources communautaires pour relever les défis et tirer profit des possibilités créées par ces changements.
Les Drs Kikkert et Lackenbauer et leurs partenaires communautaires surveillent la contribution des patrouilles de Rangers et des unités auxiliaires, qu’il s’agisse des opérations de recherche et de sauvetage à la gestion des catastrophes, en passant par la création de réseaux sociaux, le développement des compétences et la transmission des savoirs traditionnels. Ils étudient également la façon dont les efforts et l’impact de ces organisations communautaires peuvent être renforcés et amplifiés à l’avenir.
À l’appui de cet objectif, ce projet fournira également des recommandations sur la façon dont le ministère de la Défense nationale et la Garde côtière canadienne peuvent mieux soutenir les patrouilles de Rangers et les unités auxiliaires, tout en déterminant comment ces atouts communautaires peuvent être utilisés comme multiplicateurs de force lors d’urgences et de catastrophes et d’autres scénarios liés à la sécurité. Ce faisant, ce projet de recherche contribue à une plateforme clé du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord du gouvernement fédéral : « Accroître les capacités de gestion des urgences de l’ensemble de la société dans les collectivités de l’Arctique et du Nord »
Depuis le printemps 2019, les Drs Kikkert et Lackenbauer étudient ces sujets par le biais de groupes de discussion, d’entrevues et d’ateliers de cartographie des capacités dans les collectivités et lors des réunions de leadership des Rangers et des Rangers juniors canadiens. À l’avenir, le projet comprendra également des exercices sur table et des exercices fonctionnels dans certaines collectivités, afin d’explorer et d’évaluer les rôles et les réponses dans un éventail de situations d’urgence.
Grâce aux fonds fournis par Irving Shipbuilding, le Dr Kikkert a pu financer les salaires, les repas et les frais de voyage de quatre associés de recherche de premier cycle. Ces étudiants ont pu se rendre dans la région de Kitikmeot au Nunavut, participer à des réunions et apprendre à mener des recherches respectueuses en collaboration avec la collectivité qui sont essentielles à l’amélioration de la préparation aux situations d’urgence dans le Nord.