Récolte record d'orignaux au Nouveau-Brunswick en 2023
Félicitations aux chasseurs pour cette saison réussie!
La chasse annuelle à l'orignal au Nouveau-Brunswick a enregistré un nombre record de demandes reçues et d'orignaux récoltés.
Selon les chiffres publiés par le ministère provincial des Ressources naturelles et du Développement énergétique, un nombre record de 4 064 orignaux ont été capturés sur les 5 115 permis délivrés au cours de la saison qui s'est déroulée du 26 au 30 septembre. Cela signifie que près de 80 % des chasseurs ont atteint leur objectif.
Ces chiffres contrastent fortement avec la population d'orignaux de la province il y a un peu plus de 60 ans. Entre 1936 et 1960, il y avait si peu d'orignaux qu'il était illégal de les chasser au Nouveau-Brunswick.
Que s'est-il passé depuis pour que la population d'orignaux soit aussi abondante?
Il ne fait aucun doute que des pratiques de gestion forestière responsables ont contribué à l'abondance des populations d'orignaux, de chevreuils et d'oiseaux chanteurs que l'on observe aujourd'hui dans les forêts du Nouveau-Brunswick.
Les bonnes pratiques forestières, notamment la plantation d'arbres, l'utilisation responsable d'herbicides, la coupe sélective et la coupe à blanc, créent un mélange d'espaces ouverts, de jeunes pousses et d'arbres matures qui soutiennent une gamme variée d'habitats. Cette diversité d'habitats entraîne une diversité de plantes, d'oiseaux, de mammifères, de reptiles, d'amphibiens, d'insectes et de poissons.
Ensemble, ces mesures contribuent à la santé, à la diversité et à la résilience des forêts, à l'abondance des populations d'animaux sauvages, à une conservation de classe mondiale et à une économie forte qui profite à tous les Néo-Brunswickois.
Notre approche est mise en œuvre au niveau du paysage, englobant tous les hectares de la forêt et descendant jusqu'au plus petit site unique. Ces trois piliers sont liés par notre engagement à long terme en faveur du financement de la recherche, qui nous aide à comprendre les répercussions de la gestion forestière au niveau du paysage. Nous appliquons les résultats de la recherche pour adapter notre stratégie de gestion forestière et nos plans opérationnels afin de maintenir notre engagement en faveur de la conservation et de la biodiversité.
Notre engagement en faveur de la recherche
Depuis 1990, nous avons investi plus de 30 millions de dollars dans la recherche forestière évaluée par des pairs, afin d’en apprendre davantage sur les poissons, la faune et la flore de notre région, ainsi que sur l’incidence de la gestion forestière. Ces recherches nous permettent de nous assurer que nous utilisons les meilleures données scientifiques pour orienter notre stratégie de conservation dans toutes nos forêts et que nous mettons tout en œuvre pour éviter, minimiser ou atténuer les impacts. Nous sommes un partenaire fondateur de nombreux
projets de recherche sur la faune et la forêt, et nous avons collaboré avec des dizaines de chercheurs et plus de 100 étudiants diplômés. Notre comité consultatif sur la recherche forestière (FRAC) a été créé en 1998, afin de réunir les gestionnaires forestiers et les chercheurs. Les objectifs du FRAC sont d’élaborer, défendre et réaliser des projets de recherche destinés à combler les lacunes dans nos connaissances. Les travaux de nos partenaires de recherche sont souvent évalués par des pairs et publiés. Nous nous concentrons actuellement sur les impacts sur l’eau, les oiseaux, les coléoptères, les bryophytes, les élans, les cerfs et la
diversité des arbres à l’échelle du territoire. Parce que nous cumulons des décennies d’expérience dans le domaine de la recherche, nous avons réussi à démontrer que la gestion forestière et les efforts de conservation jouent clairement un rôle dans le maintien de la biodiversité sur les terres que nous gérons.
Principaux projets de recherche
Habitat des oiseaux chanteurs – Depuis 2016, nous nous sommes associés à des chercheurs de Ressources naturelles Canada, de l’Université Carleton et du Service canadien de la faune pour mener une étude continue visant à comprendre la présence et les préférences en matière d’habitat des espèces d’oiseaux chanteurs des forêts de notre région. Cette étude porte en particulier sur la paruline du Canada et le moucherolle à côtés olive, qui figurent sur la liste des espèces préoccupantes du gouvernement fédéral. Les conclusions préliminaires de cette étude montrent que les deux espèces sont adaptables en termes d’habitat et que les forêts gérées et exploitées offrent un habitat abondant à ces oiseaux chanteurs. Nous observons également que les oiseaux chanteurs sont plus diversifiés sur nos terres forestières en pleine propriété, quand on les compare à des terres adjacentes gérées de manière moins intensive.