ÉMISSIONS

Pour réduire le coût de fabrication du bois d’œuvre ainsi que les émissions de GES, nous avons investi 37 millions de dollars pour installer des chaudières à biomasse dans toutes nos usines. Cela nous permet de réduire notre dépendance à l’égard du mazout lourd. Depuis 2014, toutes les scieries de J.D. Irving, Limited fonctionnent avec de telles chaudières. La biomasse utilisée est surtout composée de l’écorce enlevée des grumes qui entrent dans la scierie, et c’est une autre façon de nous assurer que nous utilisons chaque arbre en intégralité.

En plus de passer du mazout lourd à la biomasse, nous avons mis au point des moyens d'utiliser la production de vapeur pour générer de l’électricité.

Irving Tissue à Toronto, en Ontario, a investi près de 60 millions de dollars en 2020 pour augmenter l’efficacité énergétique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et moderniser le système à vapeur de l'usine.

L’investissement a permis de se doter d’une centrale de cogénération entièrement intégrée, où une turbine au gaz naturel produit environ la moitié de toute l’électricité dont l’usine a besoin. La chaleur résiduelle générée par l’échappement de la turbine est ensuite récupérée en remplacement du gaz naturel pour sécher nos produits de papier par séchage à air traversant, ce qui réduit les émissions qui auraient résulté de la consommation d’un autre combustible pour fabriquer ces produits.

En 2015, le Canada s’est engagé à réduire d’ici 2030 de 30 % ses émissions de GES par rapport aux niveaux de 2005, comme cela a été ratifié dans l'Accord de Paris sur le climat en 2016. Dès 2010, la division de la pâte et des papiers avait atteint cet objectif de réduction, cinq bonnes années avant qu'il ne soit fixé, et a continué à réduire ses émissions depuis lors. En ce moment, la division de la pâte et des papiers a réduit ses émissions de 54 % par rapport à ses niveaux de 2005.

En 2013, nous avons participé à une étude avec Chris Hennigar, Ph.D., de l’Université du Nouveau-Brunswick, qui a permis de modéliser le bilan carbone des activités forestières, usines et produits forestiers jusqu’à la fin de leur cycle de vie. L’étude a démontré que nos activités forestières absorberont plus de carbone que ce qui sera émis au cours des 50 prochaines années.

Depuis lors, nous adaptons les normes de neutralité carbone. À des fins de transparence accrue, nos efforts vers la neutralité carbone sont déployés conformément à la norme PAS 2060