EAU

Nous utilisons de l’eau douce dans nos activités, et cela peut toucher des centaines de millions de litres d’eau douce par année. Nos activités de production de pâte et papier et de fabrication de produits de papier utilisent l’eau de surface des lacs et des rivières de la région au niveau de leurs procédés manufacturiers. Nos parcs à grumes et bois d’œuvre peuvent ruisseler dans certains ruisseaux, rivières et lacs environnants et les envaser. De plus, et souvent, nous traversons des cours d’eau et travaillons à proximité de ceux-ci dans le cadre de nos activités forestières.

Chaque année, nous investissons dans des moyens de réduire la consommation d’eau douce dans nos procédés, et nous surveillons la qualité de l’eau sur nos exploitations au moyen d’audits de certification rigoureux effectués par des tiers, tant des organismes de réglementation que des vérificateurs indépendants. Nous travaillons également avec plusieurs groupes de chercheurs universitaires et organismes à but non lucratif sur divers projets portant sur l'eau et les habitats aquatiques. Nous sommes heureux d'annoncer qu’en 2020, nous n’avons reçu aucun avis de non-conformité relativement à nos programmes de gestion de l’eau.

Les parcs à grumes et bois d'œuvre situés près des scieries de JDI ont une superficie d’environ 100 hectares (244 acres). Nous gérons les niveaux de TSS (total des solides en suspension) dans les cours d’eau autour de nos établissements en décantant, filtrant ou séparant les solides en suspension trouvés dans les eaux pluviales, avant de rejeter l’eau dans l’environnement. Quand les installations et l’infrastructure sont construites selon nos rigoureux principes et normes de protection de l’environnement, ces trois techniques sont efficaces.

Comprendre la topographie des parcs à grumes et à bois d'œuvre, grâce à la technologie de grande précision LiDAR et la modélisation des précipitations - pluie et neige, nous ont permis de concevoir et construire une infrastructure qui minimise le TSS.

Chez Irving Tissue, on a réussi à réduire de 11,3 % l’utilisation totale de l'eau dans l’ensemble des machines à produits de papier (à Fort Edward, NY, à Toronto, ON et à Saint John, NB) entre 2016 et 2020, ce qui a permis de dépasser l'objectif de réduction de l’entreprise de 5 % pour la période visée. L’intensité totale d’utilisation de 36,2 m3 la tonne métrique en 2016 a été réduite à 32,1 m3 la tonne métrique grâce à une série d’initiatives de conservation ciblées, notamment le recyclage de l’eau utilisée pour fabriquer les produits de papier.

L’amélioration la plus notable a été apportée à Fort Edward, NY, où la consommation d'eau a été réduite de 18,2 % pendant la même période, de 2016 à 2020. En 2020 seulement, l’usine a réduit l’intensité de sa consommation d’eau de 7,1 %, passant de 39,8 à 32,5 m3 la tonne métrique. Cette amélioration a été possible grâce aux efforts de conservation de l’eau déployés sur un horizon de productivité.

La division de la pâte et des papiers utilise une quantité importante d’eau douce (plus de 38 millions de m3 par année) dans le cadre de ses activités. L’eau est traitée et rejetée dans l’environnement dans le cadre de contrôles et de règlements environnementaux stricts.

On est en train de proposer de nouvelles réglementations sur le traitement des effluents au Canada, qui pourraient imposer des limites de rejet plus strictes. Ces changements devraient entrer en vigueur avant 2025. À cet égard, chez Irving Pulp & Paper, on a élaboré des plans pour investir environ 80 millions de dollars dans un nouveau centre de traitement secondaire ultramoderne, afin d’atteindre ces objectifs. Ces installations permettront de réduire de 40 % la consommation d'eau et de 65 % les émissions réglementées associées au traitement de l’eau (demande biochimique en oxygène [DBO] et total des solides en suspension [TSS]). Les travaux de construction devraient débuter à la fin de 2022.